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Loi de Programmation Militaire : auditions par la Commission de la défense et des forces armées

Depuis le 5 avril dernier, la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée Nationale a multiplié les auditions suite à la présentation, en Conseil des ministres, de la Loi de Programmation Militaire pour la période 2024-2030 par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.


Lors de son audition, le ministre a détaillé les ambitions de cette LPM d'un montant inédit de 413 milliards d'euros sur 5 ans :

  • poursuivre la réparation des armées françaises

  • préparer le pays pour faire face aux nouvelles menaces

  • moderniser notre dissuasion nucléaire

  • défendre le souveraineté de la France

A cela s'ajoute la confirmation de la construction d'un Porte-Avions Nouvelle Génération (PANG), successeur du Charles de Gaulle, dont l'avant-projet devrait être signé dans les jours à venir.


Suite à l'exposé du ministre, les auditions des différentes autorités civiles et militaires de la Défense se sont succédées afin de recueillir leurs avis et d'éclairer la représentation nationale, avant l'examen du projet de loi en commission puis en séance publique.


Après avoir tremblé quant aux montants engagés pour cette LPM, j'ai pu, lors de l'audition du ministre, souligné que mes collègues et moi-mêmes étions soulagés de constater que la loi de programmation militaire 2024-2030 sera bien au rendez-vous des défis auxquels est confronté notre pays. Une excellente nouvelle pour la France, pour le Finistère et pour Brest !


J'ai aussi questionné le ministre et le Chef d'Etat-Major des Armées, Thierry Burkhard, sur l'ambition géopolitique et géostratégique du modèle d'armée proposé dans cette LPM, notamment à l'Est de l'Europe et dans la zone indo-pacifique.

Lors de l'audition du médecin général des armées, Philippe Rouanet de Berchoux, directeur central du service de santé des armées (SSA), j'ai pu intervenir sur la gestion des fins de contrat des chefs de service mais aussi sur les parcours de carrière des personnels de catégorie B et C et des personnels de soutien dont le rôle dans le fonctionnement quotidien des hôpitaux des armées est crucial.


J'aurai dans les jours qui viennent l'occasion d'interroger d'autres instances de la Défense, notamment le Délégué Général à l'Armement, le directeur des Ressources Humaines des Armées, des industriels ou encore les représentants syndicaux des personnels civils de la Défense.


Le travail en Commission va se poursuivre jusqu'au 12 mai puis le projet de Loi de Programmation Militaire sera discuté en séance publique jusqu'au début de l'été.

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